vendredi 3 mai 2013

petite trace



une trace

l'ombre d'un mot
usé fatigué
il disait 
          assise près de moi
                     contre moi
          dans le matin d'un tourbillon
          là où tes yeux se perdent
          et dérivent en bleu

je perds la trace

sur la page à petit carreaux
jaunie au temps ancien

          près de nous

          la forêt se rapproche
          dense épaisse
          plus sombre que jamais

les mots s'étouffent
sous la couverture
ils vibrent encore
un peu
dans le lointain

seuls


(PL / 1994 / huile - extrait)






4 commentaires:

  1. les mots se rejoignent, vibrent et se posent sous ta plume !
    un regard lointain et jaune a l'air tout étonné !
    Magnifique

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    1. Merci !
      les mots s'échappent en horde
      fugitifs ils s'alignent sur la page
      comme des sauvages fous

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  2. I bet this is very good, but I can't tell cos my french is so terrible. will you add Google Translation to this blog... please. :)

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