une trace
l'ombre d'un mot
usé fatigué
il disait
assise près de moi
contre moi
dans le matin d'un tourbillon
là où tes yeux se perdent
et dérivent en bleu
je perds la trace
sur la page à petit carreaux
jaunie au temps ancien
près de nous
la forêt se rapproche
dense épaisse
plus sombre que jamais

sous la couverture
ils vibrent encore
un peu
dans le lointain
seuls
(PL / 1994 / huile - extrait)
les mots se rejoignent, vibrent et se posent sous ta plume !
RépondreSupprimerun regard lointain et jaune a l'air tout étonné !
Magnifique
Merci !
Supprimerles mots s'échappent en horde
fugitifs ils s'alignent sur la page
comme des sauvages fous
I bet this is very good, but I can't tell cos my french is so terrible. will you add Google Translation to this blog... please. :)
RépondreSupprimerYes Eaton!
SupprimerThe translation installed ...